ALIMA en RDC
ALIMA intervient en République Démocratique du Congo depuis août 2011 dans deux domaines relatifs à son expertise : la nutrition et la lutte contre les maladies épidémiques (choléra, rougeole et paludisme). Pour l’ensemble de ses programmes, ALIMA travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires et administratives congolaises.
A partir de 2013, ALIMA a décidé de concentrer l’ensemble de ses activités sur la lutte contre les maladies épidémiques, en développant un projet de Réponse aux Urgences en Santé et WASH (RUSH) spécifique aux épidémies de rougeole, de paludisme et de choléra. Il s’agit d’équipes d’intervention rapide pluridisciplinaires permettant de renforcer le système de surveillance, augmenter les capacités d’évaluation rapide et assurer la réponse aux urgences en fournissant des soins de santé et des services WASH.
En 2015 ALIMA, toujours à travers ses projets RUSH, a répondu à l’importante flambée épidémique de rougeole fin 2015 dans l’ex-province du Katanga. ALIMA a participé, en coordination avec les autorités et les autres partenaires présents dans la zone, à la riposte vaccinale d’urgence. Ainsi, entre août 2015 et janvier 2016, plus de 285 000 enfants de 6 mois à 10 ans ont été vaccinés contre la rougeole.
En 2016, ALIMA poursuit ses mêmes activités à travers le volet du projet RUSH dans l’ex-Katanga. Quatre interventions ont été menées et ont ainsi permis de prendre en charge 1 400 cas de choléra, plus de 800 cas de rougeole, plus de 30 000 cas de paludisme et de vacciner contre la rougeole plus de 149 000 enfants. L’année 2016 a été également marquée par une recrudescence des cas de choléra à l’échelle du pays. ALIMA a donc lancé une riposte choléra dans les provinces du Maniema, de la Tshopo et de la Mongala dès novembre 2016.
De janvier à juillet 2017, ALIMA a mené également un projet d’accès aux soins de santé primaire dans la Zone de Santé d’Opienge (province de la Tshopo) pour les populations hôtes et les personnes déplacées par les conflits plus à l’Est. ALIMA a par ailleurs répondu à l’épidémie d’Ebola qui s’est déclarée en mai 2017 dans la province du Bas-Uélé en RDC. Enfin ALIMA a apporté plusieurs réponses aux flambées de choléra à travers le pays dans le Lomami, le Haut Lomami, le Kasaï et la région de Kinshasa. La mission RDC a aussi la spécificité d’avoir un projet de prise en charge des VBG.
De mai à juillet 2018, ALIMA a apporté une réponse urgente à la neuvième épidémie Ebola dans la province de l’Equateur.
Situation récente :
Aujourd’hui, ALIMA a deux axes principaux d’intervention :
Depuis 2018 et jusqu’au mois d’octobre 2020, ALIMA a mené un projet de réponse médico-nutritionnelle d’urgence dans la zone de santé de Kamwesha, dans la Province du Kasaï, visant à réduire la morbidité et la mortalité liées à la malnutrition aigüe et aux maladies de l’enfance chez les enfants de moins de 5 ans. ALIMA ayant également un volet de Recherche, elle y a intégré un projet de recherche innovant (OptiMa) visant à simplifier le traitement de la malnutrition aiguë.
Depuis août 2018 et jusqu’au mois de juin 2020, les équipes ALIMA ont participé à la riposte contre la 10e épidémie d’Ebola en RDC, en prenant notamment en charge les malades dans les Centres de Transit Intégrés (CTI) et les Centres de Traitement Ebola (CTE) de Beni, Katwa et Mambasa, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. ALIMA est également intervenue dans la 11ème épidémie de la maladie à Virus Ebola, déclarée le 01 juin 2020 dans la Province de l’Equateur et terminée le 18 novembre 2020. Depuis le 07 février 2021, une 12e épidémie de MVE a été déclarée dans le Nord-Kivu, où ALIMA a mis en place 2 CUBES et un CTE dans la ZS de Biena. Elle va également appuyer les volets de surveillance à base communautaire et de sensibilisation.
Forte de cette expérience en gestion des épidémies sur le territoire, ALIMA a commencé, dès avril 2020, à appuyer le Ministère de la Santé Publique (MSP) dans la réponse à la COVID-19. Avec la fin de l’épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu et l’Ituri, les structures dédiées à la prise en charge d’Ebola sont devenues essentielles dans la lutte contre le nouveau virus. À Beni (Nord-Kivu), tout en continuant à soutenir des activités de santé primaire, nos équipes se sont mobilisées pour lutter contre la COVID-19. Entre fin avril et octobre 2020, ALIMA est aussi intervenue dans les Cliniques Universitaires de Kinshasa, la capitale du pays concentrant à elle seule 90% des cas de COVID-19. 50 lits ont été ajoutés au dispositif existant pour apporter des soins aux patients suspects et confirmés dans un état sévère ou critique. Au mois de septembre 2020, au vu de l’évolution de la situation sanitaire, ALIMA a étendu son appui à 3 Centres de Santé.
Les activités en lien avec la COVID-19 ont pris fin en janvier 2021.
Depuis novembre 2019 et jusqu’à octobre 2020, ALIMA a mené un projet d’accès aux soins primaires, combinant une approche intégrée en santé, nutrition et protection, afin de réduire la morbidité et la mortalité au sein de la population. Il s’agissait notamment de fournir des soins de santé primaires aux populations et d’assurer la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles. Ce projet était en consortium avec l'ONG COOPI qui apportait un appui en Protection. Enfin, depuis le début de l’année 2021, ALIMA a mis en place un nouveau projet dans la Zone de Santé de Kamina, dans la province du Haut-Lomami, visant à réduire la morbidité et la mortalité liées à la malnutrition aigüe, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans. Ce projet est en consortium avec 3 autres ONGI, à savoir Action Contre la Faim (ACF) en lead, Première Urgence Internationale (PUI) et MAGNA.
Au mois d’ avril 2021, ALIMA mettra en place un nouveau projet dans la Zone de Santé de Kailo dans la province du Maniema avec une coordination de projet basée à Kindu, chef-lieu de la Province.Ce projet a comme objectif de réduire la morbidité et la mortalité materno-infantile dans un contexte de crise nutritionnelle et sanitaire, d’une part en augmentant l'accès à la prise en charge de la malnutrition aiguë et sévère (MAS) des filles et garçons de moins de 5 ans et femmes enceintes et allaitantes (FEFA), et en renforçant de manière accrue la connaissance des communautés sur la prévention et le dépistage de la MAS ; et d’autre part en améliorant considérablement l'accès à l'eau potable et les conditions d'hygiène dans les Centres de Santé.
LIENS FONCTIONNELS ET HIERARCHIQUES
LIEU DU POSTE : Kindu (avec déplacements fréquents dans la province du Maniema)
⮚ Sous l’autorité hiérarchique de : Cheffe de mission basé à Kinshasa
⮚ Sous l’autorité fonctionnelle de : Adjoint Chef de Mission basé à Kinshasa
⮚ Il collabore avec la coordination (Logistique, Finances et Ressources Humaines) et les partenaires. MISSION PRINCIPALE
Le coordinateur de projet est responsable des interventions opérationnelles d’ALIMA dans le cadre du projet. En étroite collaboration avec l'équipe de la capitale, il définit les priorités et objectifs du projet et établit un plan pour atteindre ces derniers. Pour y parvenir, il examine les données relatives à la santé de la population et aux besoins humanitaires, analyse le contexte, les questions humanitaires en jeu, ainsi que les risques et contraintes associées au contexte; par la suite, il évalue les besoins en matière de ressources humaines et financières. De plus, il coordonne l'exécution du projet, en étroite collaboration avec le coordinateur médical et le chef de mission adjoint, afin d'assurer la réalisation effective des objectifs et aussi afin d'améliorer l'état de santé de la population ciblée ainsi que la situation humanitaire. Enfin, il veille au respect des procédures d’engagement des dépenses de ALIMA et du bailleur.
ACTIVITÉS PRINCIPALES
1. Diagnostic et conception des projets
2. Mise en œuvre et suivi opérationnel
3. Capitalisation
4. Gestion des Ressources Humaines
5. Reporting / communication / représentation
6. Prévention contre les abus
PROTECTION DES BÉNÉFICIAIRES ET DES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ
Niveau 3 : La ou le titulaire du poste est responsable de l’application de processus RH et pourra être amené.e à faire des visites terrain. Elle. Il pourra donc être en contact avec des enfants ou/et des adultes vulnérables. Par conséquent, la vérification du casier judiciaire ou la présentation d'un certificat de bonne vie et mœurs sera nécessaire. Dans les situations où l’impossibilité de fournir un casier judiciaire ou un certificat de bonne vie et mœurs est constatée, une déclaration sur l’honneur sera demandée.
Prise de poste : Avril 2021 en fonction de la disponibilité du financement
Salaire : Selon grille salariale ALIMA + valorisation de l’expérience + Per Diem
ALIMA prend en charge :
● Les frais de déplacements entre le pays d’origine de l’expatrié et le lieu de mission ● Les frais d’hébergement
● La couverture médicale du premier jour de contrat à un mois après la date de départ du pays de Mission pour l’employé
● L’évacuation pour l’employé
Pour postuler, veuillez envoyer votre CV et Lettre de Motivation
Les candidatures sont traitées suivant l’ordre d’arrivée.
ALIMA se réserve le droit de fermer l’offre avant le terme initialement indiqué si une candidature est retenue. Seules les candidatures complètes (CV en format PDF + Lettre de Motivation) seront étudiées. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.