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Expirée
Nord-Kivu | Goma
Publié il y a une année
Description

DETAILS SUR LE PROJET

  1. Contexte et justification du projet

La République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre de l'une des crises humanitaires les plus complexes au monde depuis 1998. L’Est du pays, où plus d'une centaine de groupes armés opèrent souffre de l'insécurité cyclique et des mouvements de population. En effet, parmi les 26 provinces que comptent la RDC, les provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu, de Maniema, Ituri, Tshopo, Tanganyika sont les plus touchées. L’état de siège a été instauré le 6 mai 2021, dans les provinces de l’Ituri et Nord Kivu, ce qui soulève l’inquiétude des organisations de défense de Droits Humains et de la communauté humanitaire en générale en relation aux possibles effets dans la population civile.

Selon les dernières informations, depuis le début de l’année 2021, 1, 53 millions de personnes sont en situation de déplacement interne dans le pays dont la plupart dans les provinces du Nord Kivu et Ituri[1]. Dans la province de l’Ituri, les attaques des groupes armés tels que les Alliances of Democratic Forces (ADF) et Coalition des Démocrates Congolais (CODECO), la résurgence des tensions latentes et les tensions inter et intra – communautaires sont des éléments qui ont entraîné de mouvements de populations.

Les tensions intra et intercommunautaire ainsi que les conflits identitaires dans certaines zones de Beni, Irumu, Mahagi, Mambasa, Djugu constituent un obstacle au retour des populations déplacées et à l’instabilité dans ces zones. Le droit de jouissance des biens reconnus aux personnes encore en déplacement est remis en question et cela rend difficile le retour ainsi que la cohésion sociale entre les différents membres de la communauté.

C’est dans ce contexte que le consortium cohésion sociale a élaboré ce projet, lequel a été financé par l’Union Européenne (ICsP) pour une durée de dix – huit mois allant du 1er février 2022 au 31 juillet 2023.

  1. Objectifs

Le projet NASHIRIKI KWA MASIKILIZANO est un projet financé par l’Union Européenne et mise en œuvre par un consortium d’organisations que sont Justice Plus (JP), International Alert (Alert), Search For Common Ground (S4CG) et le Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) qui en assure le lead avec partenaires de mis en œuvre dont CARITAS Beni-Butembo, CARITAS Mahagi, CARITAS Mambasa, ACIAR, FLEVICA et FOMI, HIVE.

Le projet vise à contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à la stabilisation dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

De façon spécifique, il vise à:

  1. Favoriser la collaboration et la confiance entre les autorités et les communautés ;
  2. Favoriser la cohabitation pacifique entre les membres de la communauté et
  3. Faciliter l’accès des personnes vulnérables aux options de solutions durables au déplacement.
  4. Zones d’intervention

L’action est mise en œuvre dans 5 territoires. Au Nord Kivu, dans le territoire de Beni (au Nord Kivu) et en Ituri dans les territoires de Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa. Les analyses menées au début du projet avaient indiqué et justifié d’une manière plus précise les « hot spots » où le Consortium intervient. Le tableau ci-dessous illustre la répartition géographique des partenaires de mise en œuvre dans les différents territoires cibles.

  1. Groupes cibles

Le projet vise à renforcer la cohésion sociale dans les zones ciblées de l'Ituri et du Nord Kivu à travers une intervention au niveau verticale et horizontale. Cela veut dire que l’implication des différentes couches de la société, des autorités étatiques et coutumières aux groupes de jeunes et autres groupes de la société civile, les personnes déplacés, les coopératives minières font partie des groupes cibles. Les communautés, qui ont les outils et espaces nécessaires pour être plus résilientes face aux conflits sont donc au centre de l’intervention proposée. Des évaluations et profilages permirent d’identifier en détail les principaux acteurs et parties prenantes. Un accent particulier est mis sur l’analyse de comment les conflits affectent de manière différente les hommes et les femmes, afin de mieux adresser les différents besoins et problématiques et ne pas appliquer une approche « one-size fits all ».

  1. Logique d’intervention

L’action proposée a comme objectif général de contribuer aux efforts de consolidation et de stabilisation de la paix dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu à travers la promotion de la cohésion sociale pour les communautés affectées par les conflits.

Sa théorie de changement est la suivante :

SI, dans les zones ciblées de l'Ituri et du Nord-Kivu :

  • La confiance et la collaboration entre les communautés et les autorités (contrat social ou relation verticale)

Et,

  • La confiance et la collaboration entre les membres des différentes communautés (y compris les communautés d'accueil et les communautés déplacées) (relation horizontale) ;

sont renforcées à travers une redevabilité sociale accrue, des activités socio-économiques fondées sur l'intérêt commun et la création d’un environnement favorable à l’inclusion des personnes affectées par le déplacement

ALORS

Les conditions pour un contrat social amélioré entre la société civile et les dirigeants politiques (relation verticale) et pour une confiance renforcée parmi les membres des communautés (relation horizontale) seront créées et/ou améliorées, ce qui contribuera à une cohésion sociale accrue et, par conséquent, à une cohabitation plus pacifique.

  1. Les piliers du projet :

Le projet est ancré sur trois piliers :

  • La collaboration entre les communautés et les autorités (collaboration verticale ou contrat social) ;
  • La confiance et la collaboration entre les membres des différentes communautés (collaboration horizontale ou cohésion sociale) ;
  • Les personnes vulnérables affectées par le déplacement sont assistées dans leur chemin vers des solutions durables permettant leur inclusion et contribution à la cohésion sociale.
  1. Résultats attendus :

Les principaux résultats ci – dessous sont attendus :

  • R1 : La collaboration et la confiance entre les communautés et les autorités administratives, judiciaires et coutumières est améliorée ;
  • R2 : Les communautés sont mieux équipées pour résoudre les conflits intra et intercommunautaires de manière pacifique et durable ;
  • R3 : Le rapprochement entre les communautés est accru autour des intérêts communs ;
  • R4 : Les obstacles aux solutions durables pour les personnes déplacées sont identifiés et adressés avec la communauté à travers l’information, le conseil et l’assistance légale.
  1. Méthodologie & Moyens

Le projet vise à contribuer à la cohésion sociale, à prévenir et à régler les conflits qui constituent un facteur important d’opposition entre les communautés dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri et qui sont à la base de déplacement de la population et des violations des Droits Humains. Le Consortium cherche aussi à adresser certaines des causes profondes des conflits entre les communautés et les différends entre individus, grâce à une méthodologie d'intervention adaptée, basée sur une compréhension approfondie de ces conflits et différends. Dans la mesure du possible, le projet s'attaque aux causes sous-jacentes des dynamiques de conflits identifiées dans le territoire de Mahagi, Djugu, Mambasa, Irumu, Beni ainsi qu'à leurs facteurs aggravants, afin d'atténuer la violence. Le projet met un accent sur le renforcement des canaux de communication et redevabilité entre les communautés et les autorités étatiques et coutumières et applique l'approche la plus appropriée pour renforcer la résilience des personnes déplacées afin de faciliter des solutions durables en facilitant l'accès à la terre et au logement pour les personnes déplacées et/ou la restitution des droits à la terre et au logement des retournés. Pour mettre en œuvre les activités, le Consortium s’appuie principalement sur les méthodologies suivantes : Renforcement des capacités et accompagnement ; Information, Conseil et Assistance Légale ; Le plaidoyer ; Médiation humanitaire ; Community Based Trauma Healing (CBTH) ; La mise en œuvre des projets communautaires qui soutiennent et améliorent l'accès aux services sociaux de base, identifiés par les communautés elles-mêmes et sélectionnés selon certains critères de faisabilité et le consortium adopte une approche novatrice des médias et de l'art, qui combine des programmes radios et des talk-shows qualité, le théâtre participatif, le cinéma mobile et les SMS pour toucher un grand nombre de citoyens.

EVALUATION FINALE EXTERNE

  1. Justification de l’évaluation

Le consortium cohésion sociale s’est engagée dans le cadre du présent projet à la transparence et à la redevabilité envers les différentes parties prenantes., une évaluation externe sera réalisée en vue d’évaluer la performance et les réalisations du projet par rapport aux objectifs prévus, aux résultats attendus, aux cibles et aux indicateurs clés définis dans le projet.

  1. Objectifs de l’évaluation

D’une manière globale cette évaluation vise à apprécier de façon systématique et objective la performance du projet selon les critères de l’OCDE -DAC (la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience, et la durabilité de l’action)

Concrètement il est question :

  • D’apprécier et analyser les réalisations accomplies durant la mise en œuvre comparativement aux résultats attendus et en adéquation avec la théorie de changement. Il s’agira de déterminer le niveau actuel des indicateurs du projet au niveau des objectifs et résultats et de comparer la situation finale à celle de départ. Quant à la théorie de changement, il s’agira de répertorier les hypothèses des liens de causalité entre actions et résultats et confirmer ou infirmer les hypothèses implicites ou explicites de la ToC,
  • D’évaluer les perspectives d’impact des activités
  • D’évaluer la perception des communautés par rapport aux activités
  • D’analyser la contribution des groupes de dialogue et des médiations humanitaires ainsi que des projets communautaires dans la dynamique de la cohésion sociale.
  • D’apprécier de manière objective, quantitative et qualitative la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité des résultats atteinte ainsi que la coordination interne et externe du projet.
  • D’évaluer où sommes-nous par rapport à l'atteinte des objectifs dans une perspective de plus long terme, quels sont les gaps et qu'est-ce qu'il manque encore pour atteindre un impact sur le long terme ? Quelles approches peuvent être suggérées pour la prochaine phase du projet ?
  1. Utilisateurs cibles de l’évaluation
  • L’unité de la coordination du consortium (CCU),
  • Le bailleur de fonds,
  • Les membres du consortium,
  • Les partenaires de mis en œuvre du projet,
  • Les partenaires étatiques.
  1. Utilisation de l’évaluation
  • Usage interne du consortium pour capitaliser les leçons afin d’améliorer les interventions futures,
  • Faire du plaidoyer pour couvrir les gaps identifiés et
  • Redevabilité envers les différentes parties prenantes au projet.
  1. Portée de l’évaluation

a. Eléments couverts par l'évaluation

L’évaluation couvrira l’ensemble des objectifs et résultats du projet dans les provinces du Nord Kivu dans Beni territoire et Beni ville et la province de l’Ituri dans les territoires de Mambasa, Mahagi, Djugu et Irumu.

b. Zones d’évaluation

Province ITURI en territoire de Mahagi: Apala; Ndrele; Ngote; Nioka

Province ITURI en territoire de Djugu: Iga-Bariére; Tchomia; Fataki; Kotoni

Province ITURI en territoire d'Irumu: Geti, Boga centre,SOTA; Irumu centre; Nyankunde; Komanda; Mayuano; Some/Binase

Province ITURI en territoire de Mambasa: Pekele/Lwemba; MPUTU; MANYA; Nyangwe

Province du NORD KIVU en territoire de Beni: Quartier oikene / Bel Air; Mabalako centre; Maboya; Kyondo

  1. Champs et critères de l’évaluation

L’évaluation doit prendre en compte les objectifs, les résultats et les indicateurs mentionnés dans le cadre logique du projet. Elle devra examiner les standards et la qualité des biens et des services produits par le projet selon l’opinion des bénéficiaires, des services techniques étatiques, des personnes ressources, les partenaires de mis en œuvre et la gestion du consortium.

L’évaluation devrait adresser les critères et ne doit pas se limiter aux questions ci-dessous :

    1. La pertinence
  • La conception globale du projet (y compris la sélection des objectifs, des résultats et des activités) était-elle appropriée et adaptée aux besoins de la population et du contexte ?
  • L’acceptation du projet a-t-elle été effective au niveau des principaux groupes cibles ? sinon comment le projet a-t-il su s’adapter ?
  • Les approches y compris des groupes de dialogues, des p rojets communautaires, de la médiation humanitaire et la guérison des traumatismes, etc. était-elles des moyens propices pour instaurer la cohésion sociale ?
  • La sélection des participants aux activités HIMO, les participants à l'approche Community Based Trauma Healing (CBTH), Médiation humanitaire, etc était-elle adaptée ?
  • Est-ce que les actions concrètes mises en œuvre dans le cadre de ce projet au profit des communautés sont pertinentes au regard de leurs besoins identifiés ?
    1. La cohérence
  • Il y a-t-il eu une stratégie de partenariat et une distribution des rôles et responsabilités claires au sein du consortium ?
  • Comment le projet a – t – il réussit à créer des synergies entre les membres du consortium, les autres partenaires y compris d’autres consortiums existants ?
  • De quelle manière le projet a travaillé en complémentarité, harmonisation, et coordination avec d’autres acteurs dans le même contexte y compris, LES Affaires Civiles de la MONUSCO, avec le consortium médiation porte par INTERPEACE ?
    1. L’efficacité
  • Dans quelle manière les objectifs et les résultats du projet ont – ils été atteints en prenant en compte la durée limitée du projet ?
  • La théorie de changement est – elle fondée sur des hypothèses valides/vérifiées ?
  • Comment est-ce que les activités ont-elles contribuées au renforcement de collaboration verticale ?
  • Quelle a été la contribution des activités des groupes de dialogue dans le renforcement de la cohésion sociale ?
  • Dans quelle mesure les projets communautaires et les projets HIMO ont-ils contribue à l’amélioration de la cohabitation pacifique au sein des communautés ?
  • Quelle a été l’efficacité des négociations et médiations humanitaires dans l’accès des personnes déplacés à la terre et aux propriétés.
    1. L’efficience
  • La réalisation des activités a-t-elle été la plus économiquement avantageuse par rapport aux options envisageables et dans des délais raisonnablement adaptés aux exigences du contexte ?
  • Le projet a-t-il été mis en œuvre dans les meilleures conditions d’efficience au vu des autres possibilités existantes ?
  • Dans quelle mesure les ressources investies dans le cadre de la mise en œuvre par chaque membre du consortium ont-elles été utilisées de manière optimale au regard des résultats atteints ?
  • Les résultats obtenus sont-ils en adéquation avec les ressources utilisées ?
    1. La viabilité / durabilité
  • Dans quelle mesure les changements positifs résultant du projet pourront-ils perdurer après la fin de l’action ?
  • Quels sont les principaux facteurs qui influent la viabilité ou la non-viabilité des acquis du projet ?
  • Comment les participants au projet envisagent-ils de pérenniser les acquis du projet ?
  • La complémentarité, la collaboration et la synergie entre les autres acteurs seront-elles durables ?
  • Dans quelle mesure la durée du projet (18 mois) aurait-elle constituer une pesanteur pour la durabilité du projet ? Quelles ont été les mesures d’adaptation mises en place par le projet ?
  1. Indicateurs à évaluer

INTITULE DE L’INDICATEUR / TYPE D’INDICATEUR

Objectif 1. Favoriser la collaboration et la confiance entre les communautés et les autorités locales (administratives, judiciaires et coutumières)

Indic 1 : pourcentage (%) de membres des communautés cibles qui affirment que la collaboration et la confiance entre autorités et communauté s’est améliorée à la suite du renforcement des capacités / Indicateur du projet

Indic 2 : pourcentage (%) de membres des communautés cibles qui déclarent que les autorités locales administratives, judiciaires et coutumières répondent efficacement aux besoins des communautés concernant la résolution pacifique des conflits / Indicateur du projet

Indic 3 : pourcentage (%) des membres des communautés cibles qui sont satisfaits des services de gestion foncière et de résolution de conflits qu'ils demandent aux autorités locales administratives, judiciaires et coutumières / GIF indicator de SFCG

Objectif 2. Favoriser la cohabitation pacifique entre les membres de la communauté

Indic 1 : pourcentage (%) des membres des communautés cibles qui déclarent avoir observé une diminution du nombre d'incidents violents à la suite des conflits entre les communautés / Indicateur du projet

Indic 2 : pourcentage (%) des membres des communautés cibles qui reportent une bonne relation entre différents groupes ethniques

Indic 3 : pourcentage (%) de membres des communautés cibles qui déclarent qu'il est possible de guérir de la douleur causée par les conflits passés

Objectif 3. Promouvoir les solutions durables pour les personnes vulnérables affectées par le déplacement

Indic 1 : pourcentage (%) de membres des communautés qui reportent avoir été informés sur leurs droits, sur les conditions d’accès à la terre et aux biens dans le cadre des solutions durables/ Indicateur du projet

  1. Méthodologie

L'évaluation utilisera une approche participative et des méthodes mixtes. Elle devra prendre en compte la sensibilité au conflit, les droits humains, le genre et le contexte. Ces méthodes s’articuleront sur une analyse documentaire, des données primaires comprenant une enquête quantitative et des méthodes qualitatives (discussions de groupe et entretiens avec des informateurs clés). L’équipe d’évaluation est encouragée à proposer dans son offre des méthodes innovantes pour l’évaluation. L’évaluateur devrait également utiliser ces méthodes dans le cadre de l'analyse des données. L’évaluation des offres prendra en compte les outils et approches que le consultant propose.’ ;

L'évaluation doit aussi être élaborée selon une approche participative qui permettra aux communautés d'exprimer librement leurs points de vue, afin de documenter les changements apportés et les histoires à succès du projet.

  1. Équipe d’évaluation

L’équipe d’évaluation devrait être composée d’un évaluateur principal chef d’équipe qui coordonnera, guidera et supervisera le processus dans les zones de mise en œuvre. L’évaluateur principal choisira et proposera une équipe d’évaluateur conséquente et en cohérence avec les objectifs et les résultats attendus de cette évaluation. L’évaluateur travaillera en étroite collaboration avec le Groupe de Travail MEAL du consortium sous la supervision technique du Chief of Party/Directeur du consortium. Il devra aussi collaborer avec les autres staffs des partenaires impliqués dans la mise en œuvre du projet

  1. Rôles et Responsabilités

Il est attendu des uns et des autres les rôles et responsabilités ci – dessous mais la liste n’est pas exhaustive :

  • Le lead du consortium cohésion sociale : il est commanditaire de l’étude et contractualise avec évaluateur sur proposition du CCU,
  • L’Unité de coordination du consortium/CCU : Élabore les Termes de Référence ; recrute le consultant ; facilite la consultation avec l’évaluateur/cabinet ; revoit et valide des outils de collecte des données et rapports d’évaluation et guide la méthodologie ; soutient la liaison avec les partenaires et les autres parties prenantes programmatiques pertinentes (internes et externes) ; facilite la mobilité de l’équipe d’évaluation sur le terrain et assure le contrôle de la qualité de l’évaluation, approuve les livrables.
  • L’évaluateur/Cabinet : Analyse les documents du projet ; élabore une méthodologie détaillée, plan de travail, de collecte et analyse des données, le protocole d’évaluation, conçoit les outils de collecte des données ; recrute et forme les enquêteurs ; collecte les données quantitatives et qualitatives ; fait des analyses préliminaires des données et présente les résultats préliminaires, élabore et soumet les différents livrables.il devra assurer la prise en compte de la sensibilité au contexte et au genre dans le recrutement des membres du groupes évaluateurs , des enquêteurs , y compromis dans la collecte des données , administration des outils de collectes , l’analyse et le rapportage final de l’évaluation
  • Les membres du consortium cohésion sociale, les partenaires de mis en œuvre et les tiers : facilitent l’accès aux répondants dans les zones ciblées et soutient également la contextualisation de l’étude/des outils.

PROFIL DE L’EVALUATEUR

Pour cette évaluation nous accepterons les soumissions pour les cabinets/bureaux et celles des consultants individuels. Dans les deux cas les CV des membres d’équipe devra être présente. Le profil attendu de l’évaluateur principal chef d’équipe est repris ci-dessous :

Education:

- Être titulaire d’un diplôme BAC+5 ou d’un master en sociologie (développement), en sciences sociales ou dans un autre domaine pertinent. (Requis)

- Avoir des connaissances supplémentaires sur les thématiques de cohésion sociale, de stabilisation ou de résolution des conflits dans des contextes difficiles sont des atouts.

Expérience:

- Au moins 7 ans d'expérience dans l'évaluation de projets dans les pays en développement, les projets en consortium est requise.

- Expérience de l'évaluation des projets en consortium est un atout.

- Expérience des approches sensibles au genre, y compris la réalisation d'études de base sur les questions de genre.

- Une expérience avérée dans la réalisation d’évaluations de projets financés par l’Union Européenne ou d’autres bailleurs de fonds majeurs et mise en œuvre par des ONG internationales ou des agences du système des Nations Unies est requise.

- Très bonne connaissance du contexte de l’Est de la RDC et des enjeux locaux (économiques, sociaux, politiques...).

Compétences linguistiques: La maîtrise du français parlé et écrit est requise. La connaissance de la langue locale de la zone d'intervention (le swahili) et de l’anglais est un atout.

COMPOSITION DES DOSSIERS ET CALENDREIR DES LIVRABLES

Toutes les offres doivent être préparés en français et comprendront les documents une proposition technique et une proposition financière :

1. Proposition technique :

  • La lettre de manifestation d’intérêt pour la proposition,
  • Une compréhension succincte de la mission (max ½ page),
  • L’approche méthodologique de l'étude proposée, indiquant clairement l'approche, la démarche participative et les méthodes d'investigation sur le terrain et l’échantillonnage,
  • La coordination de l’évaluation dans les deux provinces,
  • Un calendrier détaillé de la mission indiquant les activités des différentes étapes de la mission et les principaux livrables,
  • Le curriculum vitae mis à jour de chaque membre de l’équipe proposée.
  • Les références techniques antérieures du consultant et du cabinet (le cas échéant) ainsi que deux (02) rapports d’évaluations de projet en consortium réalisées avec contacts de personnes de référence et/ou certificats de bonne fin d’exécution.
  1. Proposition financière

L’évaluateur/Cabinet présentera une proposition financière réaliste de l’évaluation finale au regard des livrables à atteindre et de sa connaissance du contexte de la RDC (géographie, taxes aéroportuaires etc.). Cette proposition sera désagrégée et prendra en compte :

  • Les honoraires de l’évaluateur/cabinet et perdiem pour les équipes de collecte des données,
  • Les billets d’avions,
  • Les taxes aéroportuaires ou autres taxes exigées à l’intérieur du pays,
  • Les frais d’hébergement et restauration,
  • Les autres frais (traduction, reproduction des documents de formation, communication, etc.).

NB : La proposition financière devra être verrouillée par un mot de passe et transmise séparément.

CRITERES D'EVALUATION

Evaluation technique

Approche méthodologique sur 30 points

  • Compréhension des TDR, adéquation entre plan de travail, Descriptions approches/activités, chronogramme/délai et orientation des TDR ; (Existence : 5 points ; Pertinence: Pas pertinente => 0 points ; Peu pertinente => 5 points ; Pertinente (Détaillée, explicite,…) =>10 points) sur 15 points
  • Approche méthodologique (méthodes qualitatives/quantitatives, Participation inclusive, questions évaluatives, questions de genre, etc.) et limites de la méthodologie proposée et des mesures de mitigation envisagées. (Existence : 5 points ; Pertinence: Pas pertinente => 0 points ; Peu pertinente => 5 points ; Pertinente (Détaillée, explicite,…) =>10 points) sur 15 points

Références du bureau d’études (nombre et pertinence) sur 40 points

  • Nombre d’expériences d’envergure similaires: (Note de 4 points par expérience similaire, note maximum si nombre d’expérience similaire supérieure ou égale à 5) sur 20 points
  • Nombre d’expériences d’envergure similaires dans les domaines de la participation des jeunes / réconciliation /cohésion sociale/conflit/paix (Note de 3 points par expérience similaire dans les domaines cites; note maximum si nombre d’expérience similaire ³ sur 20 points

Qualification et références du personnel proposé (voir qualifications requises) sur 30 points

  • Expertise et expérience de la(le) chef d’équipe/Evaluateur Principal : 3 point par rapports d’évaluations de qualité réalisés 5pts et note maxime pour plus de 5 rapports) sur 15 points
  • Expertise et Expérience des autres membres de l'équipe Expérience en méthodes quantitative : sur 5 Points
  • Expérience en méthode qualitative : sur 5 Points
  • Expérience en RDC 1 pt par expérience pour un maximum de 5 Pointss ;

Note technique minimale requise: 70%

Les propositions techniques obtenant le point technique (Pt) de 70 points ou plus seront considérées techniquement acceptables et leurs propositions financières seront ouvertes. Les propositions techniques en-dessous de 70 points seront écartées du processus de sélection.

c**. Evaluation financière**

Les Propositions Financières seront ensuite évaluées. Le total de points possible est de 100 points. Le maximum de points sera donné à la proposition la moins chère qui a été ouverte et comparée aux autres propositions qui ont atteint le point nécessaire dans l’évaluation de la proposition technique. Toutes les autres propositions financières recevront les points de façon inverse à la Proposition la moins disante.

La formule utilisée pour établir les points financiers est la suivante : Pf = 100 x Fm/F, Pf étant le point financier, Fm la proposition la mieux distante et F le montant de la proposition considérée

d. Evaluation combinée

Les propositions sont classées en fonction de leurs points techniques (Pt) et financiers (Pf) combinés après introduction de pondérations (T étant le poids attribué à la Proposition technique et P le poids accordé à la Proposition financière ; T + P étant égal à 1 :

P = (Pt x T%) + (Pf x P%)

L’attribution se fera sur la base 70/30. Ainsi, les poids respectifs attribués aux Propositions technique et financière sont :

  • Proposition technique = 0,7
  • Proposition financière = 0,3

Les coûts de la proposition financière devront être calculés et apparaitre soit en Euro ou en US Dollars.

  1. Calendrier et livrables

Le délai pour l'évaluation de base est estimé entre 4 et 5 semaines. Le consultant doit s'acquitter de toutes les responsabilités et fournir tous les produits décrits dans le cahier des charges.

Chaque livrable devra être approuvé en avance par le Chief of Party (Directeur du consortium) et le payement de l’évaluateur/Cabinet sera effectué sur la base des livrables approuvés.

[1] République Démocratique du Congo: Personnes déplacées internes et retournées OCHA, juillet 2021.

How to apply

La soumission des dossiers se fera par e-mail à l’adresse cd.tender@nrc.no.

Les offres techniques et financières devront être transmis au plus tard le 1er aout 2023 à 23H59 ( heure de Goma – RDC) en deux documents distincts :

  • L’offre financière devra inclure un mot de passe.
  • L’offre technique sans mot de passe

Les soumissionnaires doivent aussi partager deux exemples de rapport d’évaluation de projet en consortium qu’ils ont déjà eu à réaliser.

Les candidatures féminines remplissant les critères sont vivement encouragées et seront hautement considérées. Toute candidature postée en retard ne sera pas prise en considération, les dossiers papiers en dur ne sont pas reçus.


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